Et tu t'en vas, Marie, parmi des gens différents
qui se réunissent sur ton passage, une haie de regards qui ne font pas de mal dans la saison d’être mère. Tu sais que dans une heure tu pleureras peut-être puis ta main cachera un sourire: la joie et la douleur ont les confins incertains dans la saison qui illumine le visage. Avé Marie, maintenant que tu es femme, avé femmes comme toi, Marie, femmes un jour pour un nouvel amour pauvre ou riche, humble ou Messie. Femmes un jour et puis mères pour toujours dans la saison qui ne sent pas de saisons. [traduzione di Mario Selvaggio] Tratto da Fabrizio De André. La Buona Novella ~ La Bonne Nouvelle (Editrice APES, Roma 2012) e pubblicata per gentile concessione del traduttore e dell'editore. |