Un jour que tu te sentiras bien lasse,
seule avec tes illusions des beaux jours partis sans laisser de traces, mes chansons, comme une vision, te ramèneront, douces et cruelles, au temps où tu étais belle: célébrée alors, tu ne le seras plus, et ce temps sera bien révolu Mais à quoi bon te rappeler, si ce n'est pour pleurer, oui, pour pleurer sur ton refus de mon Amour qui ne reviendra plus. Mais il sera alors trop vieux ce souvenir de toi ce souvenir de tes beaux yeux que jamais plus l'on ne chantera. Mais il sera alors trop vieux ce souvenir de toi ce souvenir de tes beaux yeux que jamais plus l'on ne chantera. Le Temps passe et s'envole, toujours volage, qui sait si nous comprendrons: pour sa part, le Temps, n'a jamais d'âge et c'est bien nous qui mourrons. Alors moi je te dis, ô mon amour, que je t'attendrai chaque jour, mais toi, viens, allez, n'attends pas encore viens tant que le printemps n'est pas mort. [traduzione di Thomas Giudicelli] |